Portrait des écoles dites “souterraines” : origines et genèse
L’éducation clandestine n’est pas un mythe, bien au contraire elle est bien palpable, le constat est saisissant surtout en France. Il existe en effet des établissements d’enseignement qui ne suivent pas la charte de l’éducation nationale. Ces écoles, qu’on baptise souvent d’‘écoles souterraines’‘ sont généralement privées, bercées par une vision pédagogique différente de celle préconisée par l’Etat.
Les écoles clandestines ont souvent vu le jour par insatisfaction du système éducatif en vigueur. Des parents mécontents ou des enseignants se sentant contraints par le système scolaire existant ont décidé de prendre les choses en main en créant leur propre structure.
Analyse du système éducatif clandestin : fonctionnement et contraintes
La plupart des écoles clandestines fonctionnent selon leurs propres règles, c’est-à-dire qu’elles n’appliquent pas les programmes de l’Éducation Nationale. Certains de ces établissements préconisent l’autonomie de l’apprenant, d’autres s’attachent à des pédagogies alternatives comme la méthode Montessori.
Cependant, l’étiquette ‘clandestine’ n’est pas sans contraintes ni conséquences. Les établissements clandestins ne sont pas reconnus par l’Etat, donc leurs diplômes ne sont pas homologués. De plus, en raison de leur illégalité, les écoles souterraines sont souvent privées de subventions publiques.
Impact sociétal et juridique : les conséquences du choix d’une éducation non reconnue par l’État.
Le fait est qu’un certain nombre de ces élèves vont se retrouver défavorisés une fois confrontés à l’université ou au marché du travail. De surcroit, l’éducation clandestine renforce l’inégalité sociale, dans la mesure où seule une certaine élite financière peut se permettre ce genre de scolarité.
Du point de vue juridique, les parents qui envoient leurs enfants dans ces écoles s’exposent à des sanctions. En France l’éducation est un droit, mais aussi un devoir. Les parents ont l’obligation d’envoyer leurs enfants à l’école dès l’âge de 6 ans.
Mais voilà, l’éducation clandestine ne semble pas prête à disparaitre. Plus d’un parent est persuadé de l’efficacité des méthodes pédagogiques alternatives. D’autres, cependant, sont moins convaincus, s’inquiétant de l’isolation de leurs enfants du reste de la société.
Une chose est sûre, l’éducation clandestine reste un sujet brûlant, nécessitant plus de débat, d’études et de compréhension pour arriver à un consensus bénéfique pour la majorité.